NON ANALYSÉ Amélie Perrault a quinze ans, elle est ado et rebelle. Sa révolte à elle est ancrée dans la réalité économique et politique d'aujourd'hui. Décidée à se faire entendre, elle s'adresse directement au Président de la République. Chapitre après chapitre elle l'interpelle en commençant par « J'ai quinze ans et je voudrais vous dire ». Tout d'abord elle souhaite être comprise. Ensuite elle ne veut pas faire les frais d'une politique qui ignorerait les jeunes de sa génération, ceux qui, dans quelques années feront partie des actifs. Méthodiquement elle passe en revue les sujets qui, au quotidien, pèsent sur cette jeunesse : la vie chère, la consommation, la culture, la drogue, l'école, l'université, le travail. Amélie Perrault se sent concernée par toutes les aberrations, injustices, incompréhensions vis-à-vis de la jeunesse. Et pourquoi pas un « Grenelle de la Jeunesse », demande t- elle dans son culot ? Elle écrit comme elle parle avec la fraîcheur et la candeur, l'égoïsme et l'altruisme de son âge. (source : les-notes.fr)